© ψ [Psi] LE
TEMPS DU NON / 16 mai 2015
Presse
Bert Kok
À la bonne adresse
OSMOSE
Le
journal de l’association • Mai 2015
http://www.ose-france.org/
La vie quotidienne en Hollande sous l’Occupation
nazie et le sauvetage d’enfants juifs
n
ne connaît de la Hollande pendant la Shoah que de tristes records, dont ce
chiffre de 80 % de Juifs déportés. Ce livre vient nous parler de sauvetage et d’une
façon toute originale. Le lecteur suit le déroulement de l’histoire pas à pas,
passionnément, comme dans un film ; d’ailleurs ce texte a été mis en scène par
la compagnie Le GrandTOU, qui en a fait une très belle lecture théâtralisée ponctuée de
musique yiddish. Plongez-vous dans ce texte qui relate avec subtilité la vie
quotidienne en Hollande sous l’Occupation nazie, qui évoque avec fraîcheur une
bande de jeunes non juifs, devenus Justes parmi les Nations, qui parle avec
sérieux de l’engagement et de la solidarité, mais aussi de la complexité des
situations. “Cinq florins, voilà ce qu’on
offre pour la peau d’un Juif.” Heureusement, il existe “la maison élastique” pour cacher les enfants, car “la chaîne a la force de l’anneau le plus
faible”. La langue est jolie, la traduction parfaite et le texte plein de
rebondissements et d’émotions.
Bert Kok, À la bonne adresse, Éditions ψ [Psi] • Le temps du non
Ø
Presse
Hidden Child, Volume XXIII 2015
Ø
Actualité théâtrale
Article paru le 19
septembre 2014 sur le site du magazine du SNES
Théâtre Essaïon,
chaque mercredi à 19 h 30, du 3 septembre au 26 novembre 2014
Bert Kok
« À la
bonne adresse »
Traduction et adaptation
de Micheline Weinstein
Par la Compagnie Le GrandTOU
Spectacle
pour tout public à partir de 11 ans. Une forme plus courte (40 minutes) a été
conçue pour les plus jeunes.
Dans
Amsterdam occupée par les nazis, un groupe d’hommes et de femmes jeunes, tous
non-juifs, se sont regroupés en 1942 pour cacher des enfants juifs et les faire
échapper aux camps.
Ceux
qu’on a nommés les « Justes parmi les Nations » se sont regroupés sous le nom
de Société Anonyme pour sauver 250
enfants juifs de l’extermination au péril de leur vie.
Le
récit de Bert Kok -
non-juif également - est tiré des témoignages de Max Arian, auteur de la
postface, journaliste et écrivain qui fut l’un des 250 enfants sauvés, des
« Justes », les acteurs de cette aventure, des documents officiels de
l’époque, presse, photos…
Sur
le plateau du Théâtre Essaïon, deux comédiens donnent
une lecture expressive du texte de Bert Kok. Un violoncelliste assure les intermèdes.
Le
jeu dramatique de Thomas Montpellier et Laure Trainini devrait parfaitement convenir pour informer un jeune public sur ces pages
sombres de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
La
mise en scène discrète est toujours efficace pour rendre le spectacle vif et
parfois enjoué en dépit du sujet. Son inventivité reflète la générosité,
l’optimisme et la détermination des jeunes gens qui entrèrent dans
l’organisation guidés par un bel élan d’humanité.
Le
spectacle sera donné le vendredi 26 septembre à 18 heures à la bibliothèque
Place des Fêtes dans le 19e arrondissement.
Avec cette Lecture / Spectacle, « Pour une
pédagogie de la solidarité » est l’objectif, particulièrement en ces temps
tumultueux, de Micheline Weinstein et de la Compagnie, qui se résume en ces
termes :
« “Récit d’une solidarité dont nous
souhaiterions qu’elle trouve son application auprès de tous les peuples, toutes
les appartenances nationales et internationales, quelles que soient leurs
provenances, leurs idéologies, leur statut social, leur sensibilité religieuse
ou non, auprès des particuliers, des familles, et de tous les professionnels
intéressés.” M. W. »
Francis Dubois
Ø
Théâtrorama
Le séjour des voix secrètes
http://www.theatrorama.com/2014/11/sejour-voix-secretes/
CATHIA ENGELBACH NOVEMBRE 18, 2014
http://www.theatrorama.com/author/cathia-engelbach/
e décor est minimal, se résumant à une
chaise et un banc en bois, un vélo, une gourde et deux gobelets en métal.
L’attention demande d’emblée à se porter ailleurs, sur l’essentiel de cordes
sombres d’airs yiddish qui se tendent comme des incises placées entre les
fragments d’un petit livre que l’on tient pour nécessaire : « À la bonne
adresse » de Bert Kok et toutes les voix, d’enfants et de Justes, lointaines et
bientôt incarnées, qu’il renferme.
Quelques indices, de
prénoms et de noms, de chants populaires entonnés dans une langue étrangère,
puis de notes d’une mélodie grave qui résonne depuis un violoncelle, soufflent
pour éveiller à nouveau des poignées de main longtemps demeurées silencieuses, qui
s’échangeaient aux abords de provinces collectives. Non loin d’Amsterdam, entre
1942 et 1944, un petit groupe d’hommes et de femmes à peine sortis de l’enfance
partageait ce qu’ils appelaient une « sacrée aventure ». En toute
clandestinité, la « Société Anonyme » qu’ils formaient a recueilli et sauvé de
vagues de déportation 250 enfants juifs, isolés ou membres de mêmes fratries.
« Les enfants sont l’avenir d’un peuple
»
Ces
actes quotidiens sont longtemps restés dans l’ombre, chaque membre de la société
ayant perpétué durant de longues années la promesse de discrétion qui était à
l’origine de sa création, muée en impératif de dissimulation pour sa
survivance. Ce n’est qu’en 1982 que les membres encore vivants de
l’organisation ont accepté d’être reconnus « Justes parmi les Nations » par
l’État d’Israël, et dans cette même décennie que quelques-uns de leurs mots, et
de leurs souvenirs, ont commencé à s’inscrire et à faire écho. Bert Kok, auteur
et conteur néerlandais, a puisé dans ces témoignages et dans les lieux
parcourus par les membres de la société et par les enfants pour puiser la
matière de son récit.
À
travers des extraits choisis du texte initial et respectant son épure et sa
chronologie, les comédiens Laure Trainini et Thomas
Montpellier incarnent tour à tour les voix des enfants et celles des membres de
l’organisation. Les mots et les gestes invisibles d’Hannah, Ruth, Lowie, Dick, Annemarie ou encore Gerard,
retrouvent à nouveau corps et intonations, depuis la séparation d’avec leurs
familles à la création de la « Société Anonyme », depuis les retrouvailles
entre frères et sœurs cachés à la libération.
« À la
bonne adresse » est l’illustration d’un travail de transmissions multiples :
des voix initiales longtemps maintenues sellées au texte de Bert Kok, puis de
la traduction du texte par Micheline Weinstein à la mise en scène par la Compagnie
Le GrandTOU, jusqu’aux lecteurs et spectateurs. Les
donnant ainsi à lire et à entendre, Laure Trainini et
Thomas Montpellier, sans artifices, se font passeurs d’histoire et d’empreintes
primordiales.
« À la bonne adresse »
De Bert Kok, traduction
et adaptation de Micheline Weinstein
Texte publié aux éditions ψ [Psi] • Le temps du non
http://www.psychanalyse.et.ideologie.fr
Avec Laure Trainini et Thomas Montpellier
Réalisation scénique :
Laure Trainini
Violoncelle (en
alternance) : Lucien Debon et Thibaut Reznicek
Crédit photo : Anne Sarthou / www.homophotographicus.fr
Au Théâtre Essaïon, jusqu’au 26
novembre 2014
À noter : le vendredi 28 novembre
2014 à 14 h 30, une représentation supplémentaire aura lieu dans la grande
salle du théâtre Essaïon devant trois classes de 3e d’un collège de
Bobigny et ouverte au public.
Ø
BC Le Rideau Rouge
Critique
théâtrale
Envie
de théâtre au présent ? ++
https://bclerideaurouge.wordpress.com/2014/11/26/a-la-bonne-adresse-de-bert-kok-lecture-spectacle-de-lart-de-lire-a-lart-de-dire-par-la-compagnie-le-grand-tou-26-11-2014-19h30-2/
« À la bonne
adresse ». De Bert Kok.
Lecture-Spectacle :
« De
l’art de lire à l’art de dire ». Par la « Compagnie Le GrandTOU ».
(26-11-2014,
19 h 30) ++
« Le Grand
TOU, Théâtre Obligatoire Universel »,
Dans tout ce
qui est important, met son grain de sel
Pour
dérouiller les mentalités pestilentielles,
Chargées
d’une haine faussement existentielle.
« Amsterdam,
occupée par les nazis » ; à l’appel,
Manquent
ceux qui ont réussi à ouvrir leurs ailes,
À passer
entre les mailles du filet réel
Qui se
resserre pour tuer de façon cruelle.
« Le
sauvetage de deux cent cinquante enfants »
Et bébés,
juifs, s’avère un récit passionnant.
De vrais
témoignages « à portée universelle »
Qui prennent
aux tripes comme tenailles mortelles.
Longues,
lancinantes notes de violoncelle
Pour
raccompagner les « étoiles » vers le ciel
Ou bien les disperser
dans les bouches d’égout
Où elles
flétriront, secouées de dégoût.
« La chaîne
a la force de l’anneau le plus faible ». Alors,
Si un seul
maillon lâche, c’est l’association qui crève ;
Et l’espoir
de survie n’est plus désormais qu’un pieux rêve,
Vain,
détruit, tel le mirage d’une rivière d’or.
Leur «
Société Anonyme » au « Théâtre Essaïon »
Suscite un
vif intérêt et beaucoup d’émotion.
L’Association,
« ψ [Psi] • LE TEMPS DU NON », décille les yeux,
Nous
apprenant encore à résister de mieux en mieux.
Béatrice
Chaland / b.c.lerideaurouge
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Ø
Tous les messages de spectateurs
Lettres d’élèves de 3e d’un Lycée / Collège
de Seine-Saint-Denis
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