© Micheline Weinstein / 26 septembre 2015
1
Il n’y a pas
de “nouvel antisémitisme”
Il
n’y a pas de “nouvel antisémitisme”, auquel je préfèrerais par les temps qui
courent la désignation de “anti-judaïcité”. Nous, ce nous partiel dont je
considère - cela n’engage que mon point de vue - que Marceline Loridan-Ivens le représente, qui avons vécu au XXe siècle, qui habitons ce jeune XXIe siècle, savons, pour l’éprouver
encore, que cette anti-judaïcité demeure identique à elle-même.
Ses
manifestations seules diffèrent. Certes, les mouvements, disons pour faire
bref, apparentés au terrorisme, la hurlent individuellement aussi bien que par
ralliements.
Pour
être plus précise, j’ai ajouté à mon regret de l’abandon du vocable “islamonazisme” : comme idéologie, c’est-à-dire comme intention, projet délibéré, puisque qu’effectivement manque à la sauvagerie
le recours aux techniques d’une extermination industrielle.
Mais
acceptons d’écouter dans les sous-sols de la sournoiserie, quand bien même
désespérés nous ne voudrions pas, à toute force, l’entendre, nos voisins, la
rue, celles et ceux qui s'affirment nos “amis”, les lapsus glissés dans les
discours, certains groupuscules politiques, tous bien français de souche comme
d’adoption sur deux ou trois générations, croyants ou agnostiques, la minorité
toutefois non négligeable de juifs honteux de leurs lignées et non pas
d’eux-mêmes ; acceptons d’assister, consternés, à leurs agissements, de
les supporter, nous serons instruits.
Ma
conclusion chronique : si nous ne devions plus parler avec les
antisémites, nous n’échangerions plus avec grand monde…
2
Aux
vociférations indignées dans les meetings, devant le Parlement, l’Assemblée
nationale, à titre individuel…, deux maximes glanées
au hasard :
La raison a beau crier ; elle ne peut mettre
le prix aux choses. • Pascal
Du
char, la plus méchante roue est celle qui crie toujours • Proverbe
français
3
Pour
l’artiste atemporel
Une réponse à ce qu’évoquait Freud au sujet de
la fin d’une analyse chez l’artiste [cf. par ex. en son temps, Gustav
Mahler], une métaphore :
J’ai pu
traverser la rue tout seul • Michel
Longuet
4
Message aérien de Nicole François
Israeli Salsa Congress
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