Il est plus facile d'élever un temple que d'y faire descendre l'objet du culte

Samuel Beckett • « L'Innommable »

Cité en exergue au « Jargon de l'authenticité » par T. W. Adorno • 1964
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Personne n’a le droit de rester silencieux s’il sait que quelque chose de mal se fait quelque part. Ni le sexe ou l’âge, ni la religion ou le parti politique ne peuvent être une excuse

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Bertha Pappenheim
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© Micheline Weinstein
 
 
Du codicille
 
Lettre à Michelle B., Aix-en-Provence
 
Paris, le 23 octobre 2006
 
Chère Michelle,
 
Merci de votre lettre.
Ces jours-ci justement, je pensais prendre de vos nouvelles, je m'inquiétais de votre silence, enfin explicité par l'accident sérieux dont vous avez été l'objet et dont je n'ai rien su.
Je viens de parler au téléphone avec Noureddine, un ami depuis un bon quart de siècle. Noureddine est né en Algérie voici 46 ans, a acquis la nationalité française il y a bien longtemps, une vingtaine d'années environ et, jusqu'à ce qu'“on le remercie”, occupait pendant 15 ans le poste de Secrétaire Général d'une organisation humanitaire de parrainage dont la vocation est d'assurer la scolarité des enfants au Mali. Noureddine est père célibataire, sa jolie petite Kenza a 7 ans. C'est un homme particulièrement beau, cultivé. Ce que j'ai entendu lors de cet échange m'a atterrée, car écœurée, je ne le suis plus maintenant. Noureddine cherche, en vain, depuis 3 ans du travail, pour loger, nourrir, habiller sa fille, également de double nationalité, et veiller à son éducation. Et cette responsabilité implique que lui-même se maintienne en bonne forme physique et psychique, qu'il soit assuré d'une assise matérielle minimale. Jeune et en bonne santé, il cherche, ne trouve pas. Dans sa course panique angoissée pour leur survie, il est contraint de s'adresser à tous les départements administratifs d'état pour obtenir de l'aide. Le vocabulaire de beaucoup des employés de ces institutions auquel il se heurte et qu'il m'a restitué est révoltant, irrecevable et pourtant... il doit s'y confronter quotidiennement. C'est un “chioir” (Flaubert) d'injures.
Voilà, j'ai tout dit sur ce point pour ce matin.
Hier une idée baroque, en hommage à Jonathan Swift, m'est passée par l'esprit à propos du problème bien actuel de la condition matérielle et psychique des détenus dans les prisons françaises. Pour le résoudre partiellement et faire tourner l'économie nationale, ne serait-il pas plus simple de proposer au détenus contraints à l'“oisiveté-mère-de-tous-les-vices-et-pour-les-vieux-antichambre-de-leur-mort”, répondant à des critères juridiques bien délimités - naturellement pas aux criminels authentifiés dangereux - de prendre en charge eux-mêmes la rénovation de leur habitat, laquelle constituerait un vrai travail d'intérêt général et leur fournirait une formation professionnelle digne de ce nom ? Améliorer leurs conditions de vie, sans les intéressés, plus ou moins bien structurés psychiquement, ayant eu à faire à la délinquance, et qui purgent la peine encourue ne suffit pas, car cela les déresponsabilise encore un peu plus qu'ils ne le sont déjà. Il s'agirait donc d'établir, sertie par la loi, une structure interne au cadre légal où les attributions, juridiquement parlant, sont bien définies, une sorte de république de citoyens prisonniers, avec son gouvernement, son administration, ses corps de métiers...
Nous avions déjà, dans « Histoire de Louise » (avec Michèle Dacher, Le Seuil, 1979, préface de Françoise Dolto, réédité deux fois,toujours en librairie) écrit cette même proposition, mais en beaucoup plus “soft”, puisqu'elle s'adressait aux vieux abandonnés dans ce qu'il faut bien continuer d'appeler des hospices, leur hôtellerie soit-elle de luxe.
Et puis, hier soir, j'écoutais les commentaires, à la suite de la condamnation d'un regrettable personnage, à l'heure des nouvelles radio et télé, et me demandais ce que les psychanalystes faisaient-là, s'affichaient à donner leur point de vue sur des questions qui autrefois, juridiquement, se traitaient à huis-clos et c'est, pour ce qui concerne la psychanalyse, à Françoise Dolto que s'adressait, en ces cas, la magistrature. Il me semblait jusqu'alors que ce qui ressortit à la vie pulsionnelle, pour l'analyste, ne se débattait pas sur la scène publique. Mais sont-ils psychanalystes ou seulement des codicilles, si l'on s'en tient à leur double intitulé professionnel dans lequel la psychanalyse est ravalée à la fois au rang de ce que craignait Freud, de domestique de la psychiatrie, et en ces temps de toutes disciplines universitaires confondues, ainsi qu'à celui de danseuse des médias ? Ils sont tous “quelque chose de très honorable et psychanalystes”. Comment peut-on exercer la psychanalyse, quelle formation solide a-t-on reçue, quand la psychanalyse elle-même est réduite à la pratique d'un codicille ?
Je me permets d'écrire les choses avec une certaine dureté, dans la mesure où je dis volontiers, quand on me le demande, par quels analystes et comment j'ai été instruite à la psychanalyse depuis l'enfance, et aujourd'hui, maintenant qu'elle n'est plus, pour la garder bien vivante, qui fut mon analyste africaine et lacanienne. Je n'ai pas, c'est une chance, à devoir prouver mon expérience clinique, les analysant/e/s, depuis 40 ans, la connaissent, les institutions dans lesquelles j'ai travaillé pendant des années aussi, ça suffit bien. Comment ai-je fait pour assurer l'ordinaire pendant mes études ? Peu tentée par la médecine corporelle et autre  carrière universitaire quelconque qui auraient détourné mon intérêt pour la psychanalyse, je fus musicienne professionnelle, artiste sur scène ou dans la fosse et professeur de conservatoire. Je n'ai jamais cessé d'écrire. Tout en ne manquant pas de diplômes annexes et d'attestations de reconnaissance. Les seuls qui m'importent sont les “certificats” écrits par des “statures” analytiques, toutes médicales (et pédiatres, psychiatres... et... psychanalystes... ) m'authentifiant analyste depuis assez longtemps tout de même. Je peux mentionner aussi quelques autres diplômes. Celui de l'Institut National d'Orientation Professionnelle, qui n'existe plus maintenant ; il avait été créé après guerre pour la poignée de jeunes déportés revenus, pour les enfants de déportés et pour tout candidat dont les études avaient été rendues impossibles en raison des Lois de Vichy sur le Statut des Juifs.  Celui d'ethnomusicologie à l'École Pratique des Hautes Études. L'attestation, la “note d'évaluation” de l'Inspection, par le Ministre, en personne, de la Culture de l'époque, sur la qualité de mon travail d'artiste et d'enseignante, département musique ; et probablement quelques subsidiaires qui doivent traîner dans mes archives. Les analystes non médecins avaient dû rassembler ces documents en 1983 pour être dispensés de T.V.A  par le Ministère de la Santé. Côté reconnaissance latérale, on peut contempler chez moi, parmi mes trésors, une litho magnifique, dessin de Picasso, texte de René Char, dédicacée et signée par René Char en 1966, une autre, signée également, de Lipsi (dont les œuvres sont conservées et exposées à New York, je ne me souviens plus si c'est au Guggenheim ou au Moma). J'en oublie sans doute, alors j'arrêterai là tant ces énumérations sont lassantes...
Côté fréquentation d'une institution psychanalytique, séminaire de Lacan depuis 1964, à l'ENS d'abord, puis brièvement à l'EPHS, rue de Vaugirard, enfin au département de droit Place du Panthéon jusqu'en 1979. Travaux pratiques dans le cadre de l'EFP (école fondée par Lacan), d'où publication de « Histoire de Louise » au Seuil. Je suis également allée rendre une petite visite à Lacan, 3 fois. Et les séminaires, les “topos”, d'introduction à la psychanalyse, les intermittents, aux décades d'Ustaritz et aux journées annuelles de Bayonne - avec Tosquelles, elles dépendaient de l'Université Catholique de Toulouse et avaient été mises en place par Georges Hahn, directeur de la collection des sciences humaines aux éditions Privat - et les réguliers, à Bordeaux et à Paris ; les traductions (cf. Les traductions de y • LE TEMPS DU NON, disponibles via la rubrique “Contact” sur le site http://www.psychanalyse.et.ideologie.fr)... quelques communications dans de belles capitales, parfois assez lointaines, quoi encore...
Côté arbre de la connaissance humaine, ce que j'ai eu principalement à observer, et fort longtemps sans vouloir l'accepter, c'est le phénomène de jalousie. La jalousie toute simple, l'agressivité animale, brutes, infantiles qui, parfois malgré l'analyse, perdurent dans l'âge adulte jusqu'au très grand âge. La jalousie qui engendre la haine et qui l'actionne. Car c'est la jalousie qui engendre la haine et non l'inverse. La haine est un concept d'adulte, elle n'est pas originelle, ne préexiste pas au langage chez l'enfant comme on l'enseigne depuis des lunes. La jalousie chez tout enfant qui vient au monde et qui trouve ou trouvera très vite la place d'élection, occupée par un ou plusieurs concurrents, est normale, c'est ce que l'on désigne par narcissisme primaire indispensable à une représentation structurée de soi pour la vie. L'idée-même qu'il ne puisse être le seul héritier de cette place n'effleure pas encore la conscience de l'enfant. La haine, elle, est une transmission d'adulte par le langage, la culture, l'éducation, privées et publiques.
Voilà pour la biographie.
Je suis trompée sur le sujet qui m'intéresse le plus et qui constitue mon métier d'analyste. Récemment, un n° de « L'Observateur » paraissait, photo de Freud avec sa fille Mathilde en pleine page de couverture. Non pour redonner vie à la théorie qu'il a mise en place, nous incitant à la mettre à l'épreuve et à la travailler sans cesse, à la faire évoluer, mais pour viser un public susceptible de frétiller à la lecture de détails privés grivois (sexuels cela va de soi). C'était à l'occasion de la traduction en français des lettres complètes de Freud à Flieb, parues en anglais et en allemand en 1985. Il est bien évident que nous n'avons pas, dans notre métier, qui nécessite justement, à cause des retards de traduction, de s'intéresser à la langue de Freud, attendu plus de vingt ans pour en prendre connaissance et suivre la lente évolution des concepts freudiens à leurs débuts, et que nombre d'entre nous les ont acquises immédiatement lors de leur parution. Nous estimions que cela faisait partie intégrante de notre travail d'analystes.
Et je réalise aujourd'hui, ou plutôt j'accepte de réaliser, que Freud, tout le monde s'en fout. Placarder un portrait, des images, en faire du cinéma, intituler un groupe du nom de Freud, quel bon truc pour l'enterrer ferme, ne pas lire, ne pas vouloir savoir, recouvrir les traces, élever l'ignorance à la dignité de l'éthique... Suivre la patiente évolution de la psychanalyse dans l'œuvre de son fondateur n'est pas rentable, pas porteur, pas consommable. Et, comme nous le savons, la consommation sans limites tue le désir, la curiosité intellectuelle, la réflexion et... en ces temps nous sommes de mieux en mieux servis !
Oui, Michelle, cette campagne présidentielle est un vrai foutoir, une empoignade pour le pouvoir individuel. Il faudra bien voter, ne serait-ce qu'au dernier moment, alors attendons de voir... Ce qui me gêne le plus, c'est qu'une grande partie de cette campagne est établie et se diffuse sous forme d'invectives, d'injures personnelles, nominales, et non sur le programme de tel ou tel parti (pris !). On a l'impression d'entendre les échos bruyants d'une cour de récré d'enfants de 7 ans où s'échangent des “mon papa il est gendarme” et “regardez ce qu'il a fait, l'autre !” 7 ans et plus, en cas, nombreux, d'affinités...
Freud a fait une analyse suivie, très précise, clairvoyante, sur le pouvoir, l'idéologie, dangereuse quand elle lave les cerveaux parfois dès la naissance, sur la rage que s'entre-échangent les humains, sur le mépris pour un peu plus de civilisation. Mais, apparemment, même les psychanalystes s'en foutent depuis les années cinquante. Et pourtant, il y a beaucoup à puiser dans Freud, à travailler et à soumettre à une critique intelligente qui prenne en compte l'évolution des sociétés humaines depuis un siècle. Elle permettrait de faire le point sur les invariants chez l'être humain, d'où qu'il vienne et où qu'il se trouve, autrement dit sur la ténacité maléfique, la brutalité non maîtrisée des pulsions d'autoconservation, personnelles et collectives (cf. le narcissisme des petites différences), qui incitent à la violence et aux meurtres.
 J'aurais dû expliciter plus tôt, à la rubrique « Courrier » du site, la signification précise de l'intitulé de l'association, que j'ai rappelée en tête de l'article sur le Pape, qui est une interrogation intelligente au sujet du logos, quel que soit le bulletin de vote, civil ou religieux de l'auteur. Pour l'instant je n'ai pas encore rencontré l'équivalent de ce texte, une réflexion approfondie, chez les “athées” et autres espèces, et ça me navre, à moins que ce soit le site de notre association qui ne les intéresse pas.
Sur le “travail de mémoire” de la gauche que vous évoquez, n'ayant pas encore résolu la question de savoir si la mémoire est un concept collectivisable, j'ai toujours appelé cela d'un nom bien marxiste, mais en sans en faire état, puisqu'il fut salopé par Staline : autocritique, au sens précis de ce qu'est la pensée critique en philosophie, appellation voisine de l'“autoanalyse” qui accompagne l'analyste sa vie durant. L'Allemagne a exigé ce travail, cela eut pour effet de rendre plus valide et plus crédible l'influence de la pensée et de la réflexion des intellectuels allemands face à celles des journalistes et éditorialistes français, fussent-ils philosophes de formation universitaire. Une exception chez les intellectuels français, mais elle participe d'un point de vue personnel, celle dont témoigne l'œuvre de Jean Pierre Faye.
La France n'a pas voulu de Freud en 1938, alors âgé de presque 82 ans, lorsqu'il dut quitter,  in-extremis,  l'Autriche, ce qui est une aberration historique. Il semblerait que cela perdure... En 1939, Salvador Dali a traversé la manche pour rencontrer Freud, dont les 83 ans ne l'intéressait pas, et lui parler de sa paranoïa critique personnelle, tout en dessinant son portrait magnifique de profil, pour l'immortalité.
Quand j'ai incidemment signalé que j'avais recueilli les dernières paroles de psychanalyste de Françoise Dolto, personne ne m'en a demandé la teneur (texte littéral). Françoise Dolto, à la suite de Freud et de ses proches, au plan professionnel, d'ici ou de là-bas, d'aujourd'hui ou d'avant, savait qu'une analyse n'a pas la même efficacité, ne donne pas le même résultat, selon qu'elle est prise en charge entièrement par le candidat analysant/e, ou qu'elle est remboursée par la Sécurité Sociale. Ce pourquoi Françoise Dolto demandait un paiement symbolique aux enfants, fussent-ils tout jeunes encore, sous forme de timbre, dessin, joli caillou, un ou quelques centimes d'alors... quelque autre idée qui ne soit pas une sucrerie...
Cet état de choses amène l'analyste à devoir moduler ses tarifs d'honoraires selon des critères bien précis, dans l'intérêt du choix que fera chaque analysant/e, à tout âge, de son avenir.
La solidarité humaine gagnerait à faire entendre aux candidats analysants que ceux qui ont plus acceptent de payer plus, pour compenser, ce qui assurerait une qualité égale de travail analytique avec ceux qui ont moins, leur évitant ainsi de rercourir aux centres de santé mentale, pour les enfants, aux institutions psychiatriques ou aux asiles de toutes sortes pour les adultes, les adolescents navigant de l'un à l'autre souvent. C'est un système qui n'a jamais fonctionné et ne fonctionne toujours pas. Il est d'autant plus difficile à mettre en place que, l'inconscient étant un invariant chez l'être humain, c'est-à-dire de même nature que le collectif mais inversé, l'analysant/e a la plupart du temps tendance à installer imaginairement l'analyste en position de sadique, plus rarement, ou/et de masochiste.
Posons à ce propos comme hypthèse que “invariant” serait de même nature, mais opposé à “collectif”, ce qui permettrait alors de distinguer le les champs de la biologie et de la culture. L'analyste doit à l'analyse de ne pas accepter de ne répondre dans le réel, à ces invites inconscientes et/ou pulsionnelles, en contrôlant ses émotions de sorte qu'elles n'interfèrent pas dans le travail et garantissent l'écart, la distance. Cette maîtrise des émotions, pour l'analyste, seule permet de faire sans conflit au “contre-transfert”. Cette position, qui fut désignée par “neutralité bienveillante” consiste à veiller au non-engagement de l'analyste dans le registre de l'émotionnel, pour le mieux être de l'analysant/e. Il arrive que l'analysant/e résiste à cette répartition du travail, qu'il ne fait confiance ni à l'analyse, ni à l'expérience clinique de l'analyste, c'est alors que l'analyse qui reste en plan, provisoirement ou de façon définitive, selon que l'analysant/e passe le cap ou qu'il s'en va. S'il ne revient pas, c'est qu'il peut aller de lui-même. Si l'analysant en-allé, après réflexion, revient, ayant accepté ces deux conditions, alors commence réellement le travail d'analyse en tant que tel.
Le texte que Françoise Dolto avait pris soin d'écrire à ma demande, en 1983, et qui vient enfin d'être édité très largement avec la parution en 2005 du deuxième tome de sa correspondance, n'a jamais été pris en considération non plus. Pourtant, il a été mis en circulation auprès de nombre d'analystes dès 1983. Il est d'autant plus important qu'il interroge sur une hypothèse théorique fondamentale de Lacan, au sujet de ce qu'il a désigné par “Stade du miroir”. Il y a, avec ce texte de F. D., matière pour une année de séminaire, puisque l'évolution de la pratique analytique auprès des enfants, mais aussi plus tard, auprès des adolescents, des adultes, des “seniors”, chez lesquels ce “stade” aura été empêché, en dépend.
Je n'ai pas compris pourquoi ces positions différentes, de Lacan et de Dolto, et leurs conséquences, ne seraient-ce que topologiques, et pas forcément contradictoires, n'intéressaient personne.
J'ai aussi, en allemand, les trois tomes de la correspondance Marx / Engels. Côté culture, civilisation, échange réel de réflexions politiques, cette correspondance est un témoignage prodigieux, un puits d'eau de source, une mine d'or.
Bon, j'y vais.
C'est à moi de vous remercier pour m'avoir, par votre lettre, amenée à repréciser les choses.
Mon amitié soutient, à sa mesure, à vous et à Jacques, le courage dont vous témoignez,
à suivre...
M. W.
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Add. avec dictionnaires Gaffiot, Larousse, Robert
 
Codiccilus 
1. petit trou, tigette. 2. Codiccilli, orum, tablettes à écrire // lettre, billet // mémoire, requête, diplôme (titre de nomination à un emploi). 3. À partir de Tacite, évolue vers la jurisprudence.
 
Codiccile 
n. m. (1269 ; lat. codiccillus, « tablette », de codex.) Acte postérieur à un testament, le modifiant, le complétant ou l'annulant (adj. CODICCILAIRE).

© ψ [Psi] LE TEMPS DU NON 2006
cela ne va pas sans dire

1989 / 2008