Gaza • Hamas • Israël
Sur
un point précis et pour essayer de sortir des discours binaires “pro-anti-”, je ne témoignerai que de mon interrogation
devant le peu de réflexions théoriques de poids, de la part d’intellectuels, “psys”,
médias et autres magistratures, diffusées, sous prétexte du conflit entre Gaza
et Israël, au sujet de la violence qui a réanimé sans aucune retenue un
antisémitisme latent, ancestral et non pas “nouveau”, car délibérément instillé
à coups de slogans destructeurs, laveurs de cerveaux, auprès de nouvelles
générations.
J’aurais
souhaité que, plus particulièrement les “psys”, s’intéressent davantage à un
phénomène privé (cf. œuvre de Marie-France Hirigoyen),
autant que public (cf. Freud, « Psychologie des Masses »), que l’on désigne par déni de harcèlement, sous toutes ses
formes.
Qui
ignore que le harcèlement - ici, depuis des années, la volée quotidienne de
missiles de toutes sortes lancée sur Israël par le Hamas et ses affidés -
peut entraîner, chez les uns qui en sont la cible, de graves dépressions dont
il arrive qu’elles conduisent au suicide, et/ou chez d’autres, des
comportements excédés, excessifs, voire des bavures ?
Les
médias juifs, seuls ou presque, s’évertuent désespérément à pointer ce phénomène
avec ses épouvantables conséquences.
Or,
vu la fureur antisémite et le déni précités, il n’y a pas lieu de s’attendre à
ce qu’ils soient lus, écoutés, entendus.
M. W.
17 septembre 2014