Chère
E. R.
Je vous ai laissé un message téléphonique
hier, car je n'avais pu vous joindre par mail
et vous adresser ma « Lettre à
Ursula Gauthier... ».
Je proposais également, non pas un
« Forum » ainsi que je l'ai écrit
sur le moment, mais une publication intitulée
quelque chose comme « Des analystes
se font connaître »...
J'ai reçu pas mal de signes élogieux
à la suite de ma lettre à U.
G. Mais peu de candidats à la publication.
Tout de même, quelques un/e/s.
Je pensais, devant ces “garbage”
(en américain) révisionnistes,
trouver une certaine solidarité envers
Freud, quels que soient les horizons, les
jalousies infantiles, les appartenances.
À force de clamer, on l'entend partout,
tous azimuts, par la plupart des analystes,
qu'ils sont des gens commetoutlemonde
- pourquoi alors exercent-il ce métier
? - ils reçoivent leur formule aujourd'hui
en boomerang.
Je suis passée à la Librairie
Tschann, où l'on m'a dit poser votre
texte, que j'ai reçu, et le mien, en
vitrine. Nous verrons bien si elle peut se
le permettre, ce n'est pas évident.
Je vous ai proposé de publier votre
texte également sur notre site.
Bien cordialement,
M.
W
Post-scriptum
du 7 septembre 2005 • Ma lettre
était vaine. J'ai lu le dossier paru
hier dans « L'Express ». Quelle
foire d'empoigne ! Ce n'est pas la guerre
entre analystes, c'est celle des abonnements
aux journaux ! Votre interview, comme toujours,
est parfait. Pour le reste, j'ai simplement
été étonnée
qu'à aucun moment, les résultats
de la méthode de travail mise au
point par Freud auprès des analysant/e/s,
qui sont les seuls témoins actuels,
bien vivants de la psychanalyse, n'aient
été évoqués..